Ravenoville en juin
Quelques images d'un petit week end à Ravenoville autour du 6 juin, avec les commémorations du débarquement...
Il fait un soleil magnifique... mais avec 35 à 40 km/h de vent de nor est depuis une semaine.
La mer est blanche d'écume jusqu'à l'horizon, pas un bateau ne sort.
Au large, on aperçoit les vagues qui éclatent sur les roches des îles Saint Marcouf...
Su la plage, le vent d'est a ramené à terre des quantités de méduses qui nageaient la semaine précédentes autour des îles. C'est flasque quand on marche dessus, mais ça ne pique pas... un petite revanche de baigneur contre ces vilaines bêtes malaimées...
Un peu plus bas, juste au devant des cabines, le déplacement des bancs de sable a fait apparaitre les restes d'asperges de Rommel. Non, ça n'est pas une algue tueuse d'origine allemande, mais un vestige de la deuxième guerre mondiale. Il s'agissait d'un gros pieu dépassant d'environ 2 mètre du sol et surmonté d'une mine destiné à entraver toute tentative de débarquement. .. on connait la suite... On aperçoit encore à de nombreux endroits les alignements de souches le long de la côte .. A la fin de la guerre, une bonne partie ont été coupées, mais pas toutes, car ces pieux solidement ancrés dans le sol étaient bien utiles pour la pêche, notament les palangres.
En parlant de pêche, en voici un... Fraichement arrivé parmis les habitants des cabines, il taquinait le bar, qui remonte chasser des les vagues à marée haute. Au moment de la photo, la pêche n'était pas encore très fructueuse,toutes les prises étaient trop petites par rapport à la réglementation (43 cm pour le bar) mais peut être la chance a-t-elle tourné ensuite...
Toujours au rayon pêche... la mer promène quelques flotteurs de casiers qui sont restés en mer depuis le début du coup de vent.
Chacun viendra récupérer son matériel comme il peut.
Le malheur des uns faisant toujours le bonheur de quelqu'un d'autre... Voici un petit groupe de chars à voile venus d'un club de Cherbourg.
Et toujours des rouleaux, du vent du bruit, de la fureur, la mer quoi !